mardi 16 avril 2013

De l'âne au coq, du coq à l'âne...

J'ai été plutôt tranquille ici ces derniers temps.
Tout et rien à dire. Pas de fil conducteur.
Plusieurs pensées éparses. Parfois volages.

Ça sent le changement. C'est dans l'air du temps on dirait.
Je le respire. Je l'attends, sans savoir sous quelle forme.

Je vais lancer plusieurs bouteilles à la mer et attendre les réponses.
Peut-être qu'elles se perdront en chemin ou suivront leur propre courant.
On verra bien.

Les enfants apportent leurs lots de vents et de tempêtes.
Depuis quelques temps Sauterelle et Louvette sont en lune de miel.
Elles qui sortaient continuellement les crocs une envers l'autre. C'est l'amour.
Renarde en prends ombrage. Elle s'est transformée en chipie de calibre international.
Blagues désagréables, comportements provocateurs et insistance (demandes répétées comme un disque qui saute).

Je songe à écrire un livre: Le mot NON pour les nuls.
Comme quoi NON n'est pas une question, ni un sondage d'opinion ou un appel à débattre.
NON.

Ce concept semble échapper à mes trois moineaux. Particulièrement à Renarde.
Quand c'est rendue que Sauterelle la rappelle à l'ordre, c'est tout dire.

Le pire, c'est qu'à force de voir des bébés ici, là... tout le monde s'est donné le mot pour vivre la maternité en même temps. J'ai presque envie de remettre ça. Je dis presque. Juste envie du coup de foudre, du premier regard...
Les nuits blanches, à elles seules me dissuade de poursuivre cette idée. Faut croire que les turbulences causées par mes enfants ne me perturbent pas tant que ça!

Je veux bien un peu de changement. Mais pas de cet ordre là. Pas de retour aux couches!
Je suis en train de m'encanailler à force de rester à la maison. Je deviens taciturne. Moins je vois de gens, moins j'ai envie de parler. Je devais aller chez l'esthécienne et ça me rebutait de devoir lui parler et faire sa connaissance. Une vraie sauvageonne.

Comme vous voyez, je passe du coq à l'âne...
Je suis une explosion d'idées.


jeudi 28 février 2013

Un début de réponse

Au cours du dernier mois nous avons vu quelques spécialistes concernant Sauterelle. 
Depuis les fêtes nous avons noté quelques signes de maturation. Reconnaissant d'emblée qu'elle était devenue une grande fille maintenant. À  l'école, même son de cloche, Sauterelle est plus à son affaire et ses notes, sans être excellentes, sont bonnes.
Du côté de la neurologie, rien ne sautait aux yeux. Selon ce qu'elle lisait dans les rapports des psychologues, elle s'attendait au pire. Pas à une jolie petite fille souriante un brin cabotine.
Au niveau de la pédopsychiatrie, le TED est complètement écarté, Tourette reste à surveiller (si par exemple les tics moteurs augmentent ou si des tics vocaux s'ajoutent). Sinon, la pédopsychiatre pense que notre fille a "simplement" un trouble anxieux avec une propension à la compulsion, une hypersensibilité sensorielle, une réserve naturelle et un brin d'hyperactivité. Le trouble d'attention est mis de côté aussi. Sauterelle est aussi une petite fille très intelligente avec un caractère bien défini. Pas du genre à se laisser marcher sur les pieds.

Au su de tous ces informations, je me suis remise à réfléchir. À voir les choses sur un autre angle. Notre fille a mon côté introvertie et secret et l'anxiété de son père. Parait que j'étais grouillante aussi, et son père une pie en classe. J'avais toujours l'air de ne pas écouter en classe, mais ce n'était pas le cas. J'avais besoin de gribouiller pour fixer mon attention, sinon je m'ennuyais. 

Ses mémorables colères sont la plus part du temps du à la perte de contrôle d'une situation. C'est bien connu, les inquiets aiment savoir qu'ils ont tout en main et qu'il n'y aura pas de surprise. Sauterelle n'aime pas les manèges, sauf si elle a pu observer suffisamment longtemps son fonctionnement pour être rassurée. Elle déteste les mascottes parce qu'elle ne sait pas qui se cache à l'intérieur. 

D'instinct j'avais fait ce qu'il fallait faire. La détourner de ses compulsions, fracturer ses rituels et mettre fin aux routines. Je l'ai forcée à être dans le changement. Par conte, j'ai élevé un périmètre de sécurité autour d'elle afin d'éviter des crises. Évidement elle en profite. Je dois maintenant la désensibilisée vis à vis ses frustrations et accepté les autres dans son espace. Je ne peux pas lui garantir en permanence un espace exempte de désagréments.

Sauterelle a eu une compétition la semaine dernière. Et j'ai vraiment vu cette fois son envie de réussir et ses efforts soutenus. Elle était dedans à 100% et confiante.

La pédopsychiatre lui avait demandé de choisir 3 souhaits:

1- Ne jamais mourir.
2- Réparer sa doudou pour pouvoir la garder pour toujours.
3- Que sa famille reste ensemble et ne meurt jamais.

De quoi faire pleurer le coeur d'une maman. J'avouerais que concernant la mort, je suis plutôt d'accord avec elle. Ça m'inquiète aussi. J'imagine que l'une comme l'autre, nous aimons trop vivre pour vouloir mourir un jour.


jeudi 21 février 2013

Les oiseaux quitteront un jour le nid

La semaine dernière, j'ai entendu une histoire d'un enfant qui, à cause d'une méningite, se retrouvait entre la vie et la mort. En une heure la vie de sa famille a tourné au cauchemar. 
La preuve encore que la vie ne tient qu'à un fil.
Je ne peux pas imaginer une seconde qu'une chose pareille puisse nous arriver sans être prise de panique. Sans anticiper la folie qui s'emparerait de moi dans une telle situation.
Plutôt mourir moi-même que de voir un malheur si grand arriver à mes enfants.

Et si j'extrapole, parce qu'il n'y a pas que la maladie qui puisse vous arracher vos enfants.

En bas âge, comme mes enfants, leur vie est vécu sous une bulle de verre. Nous sommes présents, sinon ils sont sous la surveillance d'un adulte. Le risque de catastrophe, bien qu'il ne disparaisse pas totalement, est minime. Dans 4 ou 5 ans nous aurons de belles ados.

Je me revois ado. J'ai vécu dangereusement. J'ai bu. J'ai avalé et fumé à peu près n'importe quoi. Avec des gens peu recommandables. Je me suis retrouver dans des lieux tout sauf sécuritaires. J'ai fait du pouce. J'ai rencontré des personnes connues sur le net, sans prendre aucune précaution (aviser une amie, donner mon itinéraire, fournir des infos sur la personne). J'ai souvent trop bu. Je me suis mise en danger continuellement. Par insouciance. Par excès de confiance. Rassurée par la pensée magique... Il ne peut rien m'arriver. Ça arrive aux autres.

Heureusement, j'imagine que quelqu'un là-haut veillait sur moi, il ne m'est jamais rien arrivé. Mais tous les ingrédients étaient réunis pour un drame. 

Simplement imaginer mes enfants dans de tels contextes, me bouleverse. Je sais que je ne pourrai pas les enfermer. Les protéger d'elles-même. Parce qu'elles ne me croiront pas. Parce qu'elles vont croire que je suis vieux jeu. Parce qu'elles vont hurler que je les surprotège (ah!ah! Combien de fois l'ai-je moi-même reprocher à ma mère?). Et je leur ferait honte tout comme mon père l'a fait pour moi avant. 

J'ai ce drôle de souvenir. Que j'avais totalement oublié. Mais c'est revenue sans raison se présenter à mon souvenir. J'ai 12 ans, je suis follement amoureuse de mon coach de soccer. Un ado de 15 ou 16 ans. Je saisi toutes les occasions de passer du temps seule avec lui. Jusqu'au jour où mon père l'apostrophe "Ma fille a 12 ans, tu la laisse tranquille!". La honte j'vous dis pas. Le pire, ce jeune homme c'était correctement comporter et n'avait rien fait de déplacé. C'était moi qui courrait après. C'était moi la serial lover. J'aimais être amoureuse. C'était comme une drogue. Le feeling (coeur qui bat la chamade, l'anticipation) de simplement croisé LE gars du moment dans un couloir de l'école ou dans le bus. Ça meublait largement le temps, occupait mes pensées et ça me tirait du lit le matin.

Mais je ne veux pas ça pour mes enfants. Tomber amoureux n'est pas tout. J'espère qu'elles seront bien occupées dans des domaines qui les passionnent et que les beaux yeux d'un gars n'auront aucun effet. 
Et à cet âge, on projette trop. On ne voit pas l'autre pour ce qu'il est. Et on ne se connaît pas assez pour rester soi-même et se respecter. On subit, on donne, on sacrifie tout pour un amour qui n'en vaut pas la peine. J'ai pris beaucoup de mauvaises décisions à cause d'un gars ou d'un autre.

Je m'égare un peu du sujet. Celui de l'atroce idée de perdre un enfant. On a pas idée à quel point on se rend vulnérable en mettant un enfant au monde. Un si petit être qui devient le centre de votre univers et que vous désirez protéger à tout prix. N'importe qui saura vous atteindre en vous privant de votre enfant, en le blessant, en brisant ses rêves. Et on est toujours inquiet pour nos petites merveilles. 

Notre travail de parent c'est de porter à bout de bras nos enfants, ensuite faire taire nos craintes et les regarder prendre leur envol. Parce qu'il le faut. Mais quand même... ma mère s'inquiète encore pour moi! J'en déduis que ce sentiment ne partira jamais. :-)

vendredi 15 février 2013

WW

Je pensais vous parler de mon régime lorsque je serais rendue à -20lbs.
Bon ce matin, après 18 lbs de perdues en 15 semaines, je me dis que je ne suis pas à une poussière proche de vous parler.

Voilà, il y a 15 semaines, je me suis inscrite sur Weight Watcher en ligne sur un coup de tête. C'était un choix précipité mais je suis une personne disciplinée et persévérante. Faut bien me reconnaître des qualités!!

L'adaptation ne fut pas trop difficile. J'avais une bonne alimentation question qualité de mes aliments. C'était la quantité qui causait problème. Donc je me suis retrouvée avec une cinquantaine de livres en trop. Faut avouer que j'adooooore le vin rouge. Et heureusement je ne suis pas portée sur le grignotage, sur les chips et les sucreries. Mon pire péché actuellement c'est les abricots séchés... c'est tout dire.

Ce que j'aime du régime WW c'est le fait qu'il créé des habitudes alimentaires saines que tu peux poursuivre car tu es plus consciente de ce que tu mets dans ton assiette. Ça permet aussi de jaugé les quantités. Et il est vrai qu'en réduisant les portions l'estomac fini par prendre le pli. Ex: avant je pouvais manger 2 burgers full garnis et maintenant à la moitié je suis repue! 
Il m'arrivait souvent de finir les assiettes des enfants, mais j'en suis maintenant incapable.

J'abhorre les régimes "shack-barres protéinées-repas faible en mg" qui te fait perdre 10 lbs par semaine. Oui le résultat est attrayant, mais c'est impossible d'arrêter le régime sans reprendre le poids perdu en mangeant normalement. Surtout que tu n'as pas réappris à manger comme il se doit.

Justement une amie se (re)mettait sur un de ces régimes. Elle était convaincue de son efficacité. Alors... pourquoi tu dois recommencer si ça marche si bien. "Oui mais cette fois je vais manger santé après le régime".... Bleh!

Avec WW en ligne tu peux installer une application sur ton téléphone-intelligent afin d'avoir toujours en main la calculatrice de points (j'y viendrai) lorsque tu fais l'épicerie. Donc tu peux comparer différentes marques pour trouver celle qui convient le mieux.

Donc pour faire un topo rapide de l'histoire des points:

Par jour tu as entre 29 et 26 points (défini par ton poids de départ) à dépenser.
Par semaine tu as 49 points d'allouer que tu peux dépenser soit en un coup (méga bouffe de prévue pour le week-end par exemple) ou encore tu peux les dépenser un peu tous les jours pour te permettre un petit dessert ou une collation supplémentaire.
Tu peux aussi gagner des points avec les activités physique.
Et une fois par semaine tout se reset (le jour que tu détermines pour ta pesée).

Pour vous donner des exemples:
1 tasse de pâtes cuites = 5 pts
2 tranches de pains (sans sucre et sans gras ajoutés) = 3 pts
2 tortillas de blé entier (petit) = 5 pts
6 biscuits social tea = 4 pts
1 trio Big Mac (coke diet) = 25 pts

Je dois mentionner que les fruits et les légumes (pour la plupart) sont zéro point. Donc vous pouvez en manger en tout temps sans remords.

Il me reste encore du poids à perdre et je suis bien optimiste d'avoir atteint mon poids santé durant l'été.
Mes vêtements commencent à être trop grands et c'est très plaisant.


jeudi 14 février 2013

Coups de griffes

Il y a quelques semaines Sauterelle m'avait rapporté qu'une autre athlète, Miss98%, était venu la voir alors qu'elle faisait équipe avec DouceFille pour lui lancer : "Meuhh! C'est ton amie ELLE?" sur un ton dédaigneux. À priori elle ne savait pas si la remarque s'adressait à elle ou à DouceFille.

Miss98% et Sauterelle ce n'est pas l'amour depuis le début. Je les vois souvent se disputer. Mais Sauterelle n'est visiblement pas sans défense. Elle rend les coups. Et je crois que Miss98% a mit de côté l'idée d'assujettir ma Sauterelle armée de dents de sabre et des griffes acérées. Faut dire qu'elle a deux soeurs sur qui faire ses griffes et donner des coups de gueules. (On m'a dit que leurs disputes sont formatrices... même si mes oreilles pensent le contraire).

Lors d'un entrainement la semaine dernière, DouceFille n'était pas dans son assiette du tout. Elle a terminé le cours en larmes. Et je me suis dit que ça avait peut-être un lien avec Miss98%.

J'ai tergiversé un moment. Devais-je partager ce que Sauterelle m'avait confier? Parce-que maintenant il semblait plus que probable que la remarque dédaigneuse était adressée à Sauterelle sur le compte de DouceFille. Je ne voulais pas, ne pas me mêler de mes affaires ou avoir l'air de vouloir acheter du capital sympathie pour ma fille.

J'ai décidé de partager avec les coachs mes soupçons. En m'appuyant sur le fait que ce que je savais pourrait appuyer ou confirmer des soupçons, sinon amener les coachs à ouvrir l'oeil.

Surtout, je ne voulais pas que nous soyons témoins d'intimidation et que nous ne dénoncions pas.

Voilà que je ne m'étais pas trompée. Miss98% intimidait effectivement DouceFille. Les coachs l'avaient prise sur le fait. Et ce que je "rapportais" venait confirmer que la situation durait depuis un certain temps et que ce n'était pas un acte isolé.

Hier DouceFille avait retrouvée sa joie de vivre et Miss98% avait pris son trou, comme on dit!

dimanche 10 février 2013

Injustice féminine

Qui a commis cette injuste? Qui m'a fait femme? Qui me fait subir l'atrocité des règles!??

Vendredi je me dis avec le sourire que ma vie est merveilleuse et parfaite. J'adore mon chum et mes enfants. J'aime ma famille et mes amies. J'ai le goût de créer, je suis capable d'apprécier ce que je fais. Je peux même me trouver deux-trois qualités, apprécier mes talents.

Samedi matin. PAF!! Je frappe un mur. Je suis aussi triste qu'une giboulée de février. Mais pourquoi? Je ne sais pas. J'ignore ce qui me plombe le moral. Il est officiellement dans le 18ème sous-sol. Je ne supporte plus personne. Je voudrais me cloîtrer dans le plus anonyme des couvents. Faire voeu de silence et prier 23 heures sur 24. On m'offrirait une virée entre copines dans les meilleurs restos et je ferais le mort. Mon chum m'annoncerait qu'on prend le prochain vol pour la Martinique et je m'inventerais une peur phobie de l'avion pour aller me prostrer en position foetal au fond du grenier. 

Dimanche. J'ai presque envie ne de pas faire la baboune. Presque. J'escamote la bordée des enfants... parce que Papa Ours les amuse un brin. 

Qui sait demain... Je vais m'enfoncer une tuque jusqu'au menton, porter par-dessus des mégas lunettes fumées et aller faire mon épicerie à 3 heures de route, question de ne pas rencontrer une voisine.

Mais pourquoi m'inflige t-on cela? Qu'ai-je fais pour mérité cette dérouille du moral? Maudites hormones? C'est qui leur supérieur? Je voudrais officiellement déposer une plainte contre elles. Pour manque de compassion envers ma petite personne. Je soupçonne d'ailleurs qu'elles se sont toutes liguées contre moi, juste pour se foutre de ma gueule!

Sur ce, je vais aller rédiger ma plainte...

dimanche 3 février 2013

Labo d'expérimentation

Ayant la possibilité de passer le week-end seule avec petite Sauterelle, j'ai sauté sur l'occasion. Renarde et Louvette parties avec papa Ours dans la famille.

Tout était en place pour plaire à son altesse Sautrelle dite la colérique. Entraînement sans partager l'audimat avec ses soeurs. Dîner en direct du McDo. Quelques heures à s'ébrouer dans la piscine. Films. Pop Corn. Co-dodo avec moi. Bref tout tout tout ce qu'elle pouvait désirer. Sans trop en faire tout de même. 

J'ai eu droit à quelques confidences sur ses envies d'indépendance vs sa jumelle. Sur le fait qu'elle n'aimait pas la chicane à la maison, surtout entre papa Ours et moi (je n'ai pas préciser que 80% de nos querelles sont reliées à son comportement... passons). Qu'elle nous adorait, ses parents, ensuite ses soeurs, ensuite ses grand-parents et sa grande-tante. Elle n'aime pas une des athlètes de son équipe sportive (ça j'avais remarqué). Et concernant son absence de crises de colères en dehors de la maison... Elle me dit qu'elle fait ses colères dans sa tête. Trop gênant devant les étrangers. Donc, elle reconnaît son comportement et elle peut le contrôler sur une période plus ou moins longue. Mais je la comprends à ce sujet. Je suis plutôt pudique en public. Je n'aime pas non plus agir contre ma volonté. Je suis plutôt rigide... ou tout bonnement un âne qui refuse d'avancer.

Tout se passait extrêmement bien. Jusqu'à ce que je l'invite à commencer ses devoirs. Là, comme on le dit si bien en anglais, "Shit hit the fan". Rien à faire. Je ne peux pas lui transmettre les consignes, ni corriger ses erreurs, ni lui donner une quelconque forme d'explication. Elle est en furie. 

Dès lors tout la contrarie. Dimanche c'est le mur.
Je précise parce-que jeudi, de son propre aveu, c'était la plus belle journée de sa vie. Elle était de bonne humeur, affectueuse, en grand appétit (ce qui est plutôt anormal dans son cas. Elle a un appétit de moineau.) 
et elle qui dort comme un loir habituellement, était réveillée à 3:00 am, plus capable de dormir.

Cette enfant est une énigme. Nous n'avons rien épargner afin de découvre ce qui ne va pas chez elle. Toutes les hypothèses ont été envisagées puis rejetées. On dirait qu'elle correspond à tout et rien.

J'ai le cerveau en friche. Je ne veux plus y penser.